vendredi 2 septembre 2011

Nanards de la semaine: Captain America et Les Cowboys Envahisseurs

La semaine dernière, j'ai joué les cinéphiles... (ou pas), et suis allée voir deux grosses superproductions Hollywoodiennes.

Commençons par le pire, de façon à ce que le meilleur en tire du rab de gloire. Cowboys et Envahisseurs est clairement ma "bouse cinématographique" de l'année 2011, de celles qui font vraiment regretter d'avoir dépensé de l'argent.

Mais qu'est-il passé par la tête de Daniel Craig et Harrisson Ford ? Ils sont tous les deux excessivement connus, n'ont pas joué les rôles les plus prenants de l'histoire du 7ème art, mais toujours des choses correctes. Ils n'ont pas besoin d'argent, peuvent se négocier et même refuser un film nul. Là, ils sont deux à s'y être embarqués.

Pour faire simple, les aliens débarquent chez les cowboys, raptent leurs familles pour en tirer de l'or parce qu'ils sont très méchants, et ceux qui restent au village (deux mâles dominants, les deux lascars sus-cités, et des anti-héros basiques) partent en guerre contre eux pour sauver les leurs.

Effets spéciaux à gogo, mais pas de la meilleure qualité. Les aliens sont calqués sur le modèle gluant de la saga Alien justement. C'est d'ailleurs excessivement lassant que les formes de vie extra-terrestres soient toujours dépeintes soit en choses immondes gluantes façon insecte larvé, soit en petits bonhommes verts sympathiques. Finalement, Spielberg et E.T étaient peut-être les plus originaux. Les aliens ne parlent pas, vivent dans le noir...

Une magnifique et farouche jeune femme (il faut bien le petit ingrédient romantique) est alors parmi les humains à se battre. C'est en fait elle aussi une extra-terrestre, mais d'une autre planète que celle des envahisseurs qui ont exterminé son peuple. Elle a donc pris apparence humaine pour sauver la terre, et se sacrifier afin de détruire les méchants (roulements de tambour dramatiques et tonitruants pour accompagner). Evidemment, elle fait les yeux doux - et réciproquement - à Daniel Craig (un veuf toujours amoureux de sa femme), ça, c'est le quota sexuel platonique essentiel dans tout film à gros budget. Il faut quand même souligner qu'Olivia Wilde est vraiment belle. Il y a quelque chose d'intriguant dans son visage, et c'est elle qui colle le plus subtilement à son rôle (même si ce n'est quand même pas subtil).

Ce film est une caricature du début à la fin, et rien n'est bon à y prendre... Aucun effort d'imagination de la part du metteur en scène Jon Favreau, simplement une addition d'ingrédients vus et revus, et sans harmonie, avec excès. Pas même la sensation d'être diverti.

Captain America était bien meilleur. Ce n'est pas le film de l'année, mais il est rondement mené. Il faut saluer la qualité graphique... une partie vraiment large du film était en 3D... Beaucoup plus que le dernier film en 3D que j'ai vu (Pirates des Caraïbes).

L'ambiance Marvel était assez bien posée, même s'il y a des longueurs dans le film. Pas d'audace, pas d'originalité, mais un film honnête, qui occupe avec succès un soir. Un bon film à gros budget comme on s'y attend, sans grande surprise, mais qui remplit très convenablement son rôle.

Un peu dommage qu'il manque de finesse psychologique dans les caractères. Ce sera peut-être exploité dans une suite, puisque de toutes façons, elle est quasiment annoncée à la fin. Une suite totalement émancipée de Marvel car elle se situerait, d'après le dernier plan, en 2011.

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