samedi 5 juin 2010

Oxmo Puccino - Quitte moi

Lips to Love! (Les Sens de Marrakech)

Je ne sais pas si ça les rend bonnes à aimer, mais en tout cas, moi, ça égaye le quotidien de mes lèvres déshydratées depuis le jour où elles ont commencé à se former dans le ventre de ma maman.

Du mixa, neutrogena, la roche-posay au Cocoa Butter de Body Shop en passant par leVinifit de Lancôme (qui avait le mérite d'un rendu effet gloss sympathique, mais un goût de raisin beaucoup trop prononcé qui annihilait toutes les autres odeurs - même celles des boulangeries - pendant 4 heures), j'ai sensiblement tout essayé.

Lips to Love, des Sens de Marrakeck (une petite marque marocaine montante) c'est une texture entre la cire et la crème. Ca semble un peu granuleux à l'application, mais ça fond immédiatement. Un tout petit petit petit peu suffit. En une semaine, mes lèvres avaient déjà retrouvé (ou découvert?) une douceur qui a permis de dire adieu aux petites-ridules-qui-n'ont-pas-lieu-d'être-sur-ma-pauvre-bouche-de-20-ans.

Le prix peut sembler un peu élevé (11 euros en moyenne), mais il en faut tellement peu qu'en fait, cela vaut bien un baume classique qu'on use et use et re-use très rapidement. Il y a pour le moment très peu de revendeurs, basés principalement dans les grandes villes. Je mets la liste!


Lips to Love - Les Sens de Marrakech - 11 euros


Liste des Revendeurs

Nikon CoolPix, tu me manques!









Toi que j'ai largement délaissé cette année, tu me manques à l'arrivée des beaux jours... Je ferais bien quelques petites promenades sans but ni direction comme nous en avions l'habitude... Bientôt, je viendrai te ressusciter de la boîte que je ne te donne pas pour cercueil, et malgré ton léger coup de vieux, et malgré tes bosses et des rayures, toi et moi, on reprendra notre petit bonhomme de chemin.


En attendant, les petits pixels de mon portable font l'affaire, pour un temps... celui des révisions et des (je l'espère) dernières utilisations intenses et régulières de mon pauvre petit code civil, avant l'indigestion de GAJA, GDCC et autres codes urbanistiques.

Renouveau





Changer, une bonne chose. S'y perdre, le revers de la lame. Exercice de style difficile que celui de l'évolution. On ne devient jamais vraiment quelqu'un d'autre. C'est ce qu'il faut se dire, avant d'oublier, de rejeter et d'éloigner tout ce qu'on a été. On y laisse aussi les meilleurs côtés. Or, on trouve notre équilibre à ne pas délaisser ces jolis aspects, éreintants, épuisants, mais vitaux.

J'essaie aujourd'hui de renouer avec tout ce que j'ai été, sans m'engoncer à nouveau dans tout le superflu qui m'encombrait. Je veux à nouveau m'extasier sur une goutte d'eau qui tombe délicatement sur un arbre, à nouveau tourbillonner de livres en livres, de théories en théories, avec naïveté, quitte à sans doute mal les comprendre: les ressentir, c'était mon unique philosophie.

Je veux me dévêtir de ces voiles noirs de regrets, d'hésitations, et de conformisme néo-urbain. Même les chagrins mélancoliques ont pris le goût amer du désespoir... et non pas du noble, pur et romantique désespoir racinien, mais le lâche, gluant et sale désespoir des eaux troubles.

Je veux remettre de la poésie dans la vie, dans ma vie, et me croire encore investie de la précieuse mission d'en donner un peu à ceux qui daignent me regarder et m'écouter (dans la vraie vie, pas la vie virtuelle).

Il est temps d'ouvrir à nouveau les yeux, et de regarder autre chose que ma cicatrice natale et si banale (cette chose si laide dénommée "nombril" par nos pairs).